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Passoires thermiques en France en 2023 : un défi écologique et financier

Publié le 28 Décembre 2023

Les passoires thermiques en France en 2023 représentent un défi à la fois écologique et économique pour tous. La réforme de MaPrimeRénov' en 2024 est donc centrée sur la lutte contre ces logements énergivores, au nombre de 5 millions dans l'Hexagone. Ces passoires thermiques se trouvent principalement en Île-de-France, dans des départements comme la Creuse, le Cantal, la Lozère, et dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Les propriétaires de ces logements ne peuvent plus augmenter les loyers, et bientôt, ils ne pourront plus les louer. Néanmoins, des aides financières existent pour les rénover. Il faut noter que, bien que les appartements constituent généralement 60 % du parc immobilier, ils ne représentent que 52 % des passoires thermiques. De plus, 18,5 % de ces passoires sont chauffées au fioul, alors que la moyenne pour l'ensemble des logements est de seulement 7 %.

Le coût d'une rénovation énergétique pour une passoire thermique varie bien sûr en fonction des travaux nécessaires. Par exemple, pour une maison de 150 m² classée G, une amélioration de 5 classes énergétiques peut être obtenue grâce à l'isolation des combles, des murs par l'extérieur et au remplacement de la chaudière par une PAC. Ces travaux coûtent environ 40 000 euros, mais les aides gouvernementales peuvent couvrir jusqu'à 20 000 euros, somme qui pourrait augmenter en 2024. En effet, MaPrimeRénov' permettra alors de financer jusqu'à 70 000 euros de travaux.

Les données de cette étude proviennent de la base de données de l'Ademe (Agence de la transition écologique) concernant les DPE réalisés après juillet 2021. Il est important de rappeler que les passoires thermiques sont des logements classés dans les catégories les moins performantes (lettres F ou G) selon le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Depuis le 1er janvier 2023, les biens les plus énergivores de la catégorie G, appelés "G+", avec une consommation d'énergie finale de 450 kilowattheures par mètre carré et par an, ne peuvent plus être loués. Ce seuil sera progressivement relevé pour inclure tous les biens classés G, puis F, et enfin E, selon un calendrier précis

La lutte contre les passoires thermiques demeure donc une priorité pour le gouvernement français, avec l'objectif de réduire l'empreinte carbone et de garantir un meilleur confort thermique aux citoyens.

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